On the road again

Publié le par mu

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Quand j'ai quitté l'appart de James, j'ai ressenti une bouffée d'émotion totalement inédite: le plaisir de reprendre la route. J'étais fauchée. Je n'avais plus qu'un peu d'argent, cinq kilos de vêtements dans un sac de voyage et mon billet de retour. Le reste, c'était la solitude et la liberté.

Deux ans auparavant, en revenant des montagnes du Soreak, j'avais déjà ressenti ce genre de sentiment. A l'époque, ça ne m'avait pas du tout plu. L'incompréhension des autochtones, l'inattendu intégrale et l'improvisation m'avait terriblement angoissée sur le moment même. Poussée par l'énergie du désespoir, la peur de devoir loger dans un love hotel (étonnemment la solution la plus sûre et la moins chère pour la voyageuse solitaire que j'étais) et aidée par une chance de malade, j'avais réussi à attraper l'un des derniers bus en partance pour Séoul où j'ai couru me réfugier entre les draps du Koroot.

Cette fois-ci, c'est le coeur léger que je suis partie en bus vers  JIRISAN.




En Corée, dans les grandes villes,
quasi toutes les apparts se ferment
avec un digicode. Alors celui de James
c'est le "1234" appuyez sur etoile et remettez lui
mon bonjour!


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